iT-News (Huawei) – Cette décision fait suite à la découverte d’une puce TSMC dans un processeur Ascend 910B de Huawei, un composant théoriquement soumis aux restrictions américaines. Une situation qui a mis le feu aux poudres et poussé le Département du Commerce américain à durcir encore davantage sa position envers l’empire du Milieu
La mesure, entrée en vigueur ce lundi 11 novembre, concerne spécifiquement les puces gravées en 7 nanomètres ou moins, particulièrement prisées pour les applications d’IA et le traitement graphique. TSMC a dû notifier en urgence ses clients chinois de l’arrêt des livraisons. Cette décision risque d’impacter sérieusement des entreprises chinoises comme Baidu ou Horizon Robotics qui dépendent de ces composants pour leurs développements en IA.
Pour TSMC, c’est également un coup dur : la part de son chiffre d’affaires réalisée avec la Chine est déjà passée de 20 % à 12 % depuis 2019. Cette nouvelle restriction s’inscrit dans une stratégie américaine plus large visant à freiner les ambitions technologiques chinoises, particulièrement dans les domaines stratégiques comme l’IA et la 5G.
La présence d’une puce TSMC dans un processeur Huawei soulève des questions sur l’existence possible de réseaux d’approvisionnement parallèles. Comment ces composants ont-ils pu contourner les restrictions ? L’enquête est en cours. TSMC a également suspendu ses livraisons à Sophgo, un concepteur de puces chinois dont les designs sont étrangement similaires à ceux retrouvés chez Huawei. Une décision qui montre la volonté du fondeur taïwanais de jouer la carte de la transparence.