GSMA : Le gouvernement de l’Ouganda et les parties prenantes s’engagent à poursuivre la transformation numérique axée sur le mobile

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iT-News (GSMA et la transformation numérique de l’Ouganda) – KAMPALA, Ouganda – Par l’intermédiaire du Ministère des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et de l’Orientation Nationale, le gouvernement de la République de l’Ouganda, en partenariat avec la GSMA, l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (Sida), le Département britannique du Développement international et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont conjointement organisé une table ronde de haut niveau pour aborder la transformation numérique axée sur le mobile en Ouganda. L’événement, honoré par L’Honorable Moses Ali, Premier vice-Premier Ministre, a attiré la participation des ministres et des leaders d’opérateurs de réseaux mobiles y compris – Airtel Uganda, Africell, MTN Uganda et Uganda Telecom – ainsi que des partenaires de développement. Les réunis ont discuté de la manière selon laquelle l’Ouganda pourrait faire progresser l’ordre du jour du développement durable national et mondial à travers la transformation numérique axée sur le mobile.

Au cours de l’événement, un rapport a été publié, qui a été préparé sous la direction d’un comité technique multi-institutionnel, les partenaires susmentionnés, le Fonds d’Equipement des Nations Unies (FENU) et Pulse Lab Kampala. Le rapport examine les opportunités de transformation offertes par les services numériques mobiles en Ouganda. Ce rapport est accompagné d’un projet de plan d’action à mettre en œuvre au cours des deux prochaines années ; illustrant les activités stratégiques axées sur le mobile pour parvenir à relever un éventail de défis dans tous les secteurs.

La table ronde tenue aujourd’hui, qui rassemblait un comité de haut niveau comprenant des experts du Ministère des TIC et de l’Orientation Nationale, la GSMA, le PNUD et des praticiens du secteur privé, a réaffirmé l’importance de la collaboration entre les secteurs public et privé pour exploiter les technologies mobiles et réaliser une inclusion numérique et économique. Il a été convenu, durant la réunion, que la connectivité mobile croissante constitue une opportunité visant à accélérer le développement, et ce, en renforçant l’efficacité des services publics délivrés et en introduisant des solutions inclusives, intégrées et innovantes capables d’améliorer la vie des individus.

Lors de l’inauguration officielle de l’événement, le Général Honorable Moses Ali, Premier Vice-Premier Ministre Ougandais a déclaré: « Pour mieux profiter de la quatrième révolution industrielle, dans laquelle les Technologies de l’Information et de la Communication mobiles sont les technologies clés, nous avons besoin d’établir des partenariats appropriés et un environnement légal et réglementaire propice. Je suis ravi de noter que la Politique Nationale de Large Bande représente une étape primordiale pour la création de cet environnement. Les dialogues nationaux, tel celui-ci, prouvent également que nous avançons dans la bonne direction en ce qui concerne les partenariats ».

Dans son allocution de bienvenue, l’Honorable Vincent Bagiire, Secrétaire Permanent du Ministère des TIC et de l’Orientation Nationale, a souligné: « La technologie mobile évolue rapidement et sert à transformer la façon avec laquelle chacun dirige ses propres affaires. Pour le Gouvernement Ougandais, cette technologie représente une opportunité importante, non seulement de parvenir à tout le monde et leur fournir des services durables, mais aussi de les engager pour mieux identifier et résoudre des problèmes qui les intéressent et qui pourront améliorer leurs vies à l’avenir ».

«Peu de technologies ont évolué aussi rapidement que le mobile. Ces technologies mobiles présentent les moyens les plus répandus et les plus inclusifs pour avoir accès à l’Internet et aux services numériques, ce qui est vital pour l’économie ougandaise et sa croissance dans un monde de plus en plus connecté », a indiqué Akinwale Goodluck, Responsable de la GSMA en Afrique Subsaharienne. « Le mobile est devenu fondamental pour maximiser l’impact de la transformation numérique. Et, je tiens à exprimer mon enthousiasme et ma fierté des potentiels de l’avenir et de voir nos opérateurs membres s’appuyer sur les efforts fructueux déjà lancés, à travers le dialogue entamé aujourd’hui. Il s’avère essentiel que toutes les parties prenantes développent une vision collective pour concrétiser les vastes opportunités offertes par le secteur mobile ».

Pour sa part, Mme Almaz Gebru, Représentante Résidente par intérim du PNUD, a souligné: « Nous vivons dans une ère numérique très dynamique où la technologie peut être mise à profit en faveur d’un changement transformationnel. Nous devons toutefois veiller à réduire la fracture numérique de manière à n’en laisser aucune ». Mme Almaz a également mis en vedette le laboratoire des accélérateurs récemment établi par le PNUD en Ouganda, qui contribuera à prendre les actions nécessaires convenues en vertu de ce partenariat. Ce laboratoire est l’une des initiatives de prochaine génération lancée par le PNUD. En effet, il a été conçu pour renforcer l’innovation en matière de développement et identifier les solutions locales, les investir, et s’en servir comme appui, afin d’intensifier les efforts fournis pour explorer des approches plus souples, novatrices et adaptées aux défis du développement. 

Résultats du rapport

  • Le mobile constitue le principal moyen de connectivité via Internet pour la majorité des Ougandais, avec 20 millions d’individus, soit 44% de la population, possédant un téléphone mobile.1 Près de la moitié d’entre eux ont également accès aux services mobiles via Internet;
  • En juin 2018, l’Ouganda comptait près de 10 millions d’individus ayant accès aux services mobiles via Internet, soit un taux de pénétration de 24%, par rapport à 174 000 abonnés aux services de ligne fixe, ce qui représente un taux de pénétration de moins de 1%;
  • Les plateformes clés, telles que le paiement mobile et l’Internet des objets via les réseaux cellulaires, permettent la création, la distribution et la consommation d’un large éventail de services numériques. Par exemple, le paiement mobile est désormais le principal stimulateur de l’inclusion financière formelle en Ouganda, avec 22 millions de comptes enregistrés, par rapport à 5 millions seulement dans les banques traditionnelles; et
  • La technologie mobile a un impact remarquable en Ouganda sur
  • La productivité et l’efficacité
  • Les services délivrés
  • La bonne gouvernance et la justice sociale
  • Le changement climatique et l’environnement
  • L’entrepreneuriat numérique et les technologies émergentes.

Pour de plus amples informations sur les résultats du rapport et les sources des données, veuillez consulter le site électronique suivant : www.gsma.com/Uganda-overview

Notes 

1Les chiffres récents fournis par la Commission des Communications de l’Ouganda indiquent que le nombre de cartes SIM enregistrées s’élève à 23,2 millions. Les chiffres de la GSMA renvoient aux abonnés uniques utilisant plusieurs cartes SIM, c’est-à-dire les individus possédant nombreuses connexions téléphoniques via plusieurs cartes SIM enregistrées.

À propos de la GSMA

La GSMA représente les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde entier. Elle réunit plus de 750 opérateurs et près de 400 sociétés appartenant à l’écosystème mobile élargi, dont des fabricants de téléphones et d’appareils, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements, des sociétés Internet et des organismes œuvrant dans des secteurs d’activité connexes. La GSMA produit également les événements MWC, leaders du secteur, qui se tiennent chaque année à Barcelone, Los Angeles et Shanghaï, ainsi que les conférences régionales Mobile 360 Series.

Pour plus d’informations, veuillez visitez le site internet de la GSMA à l’adresse : www.gsma.com. Suivez la GSMA sur Twitter : @GSMA.

it d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

*Source: AETOSWire