WhatsApp assure « collecter peu de données » partagées illégalement à Facebook

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iT-News – WhatsApp répond à la CNIL, qui l’a mis en demeure et l’accuse de partager illégalement des données personnelles de ses utilisateurs à Facebook, qui l’a racheté en 2014.

En effet, mis en demeure par la CNIL ce 18 décembre 2017, WhatsApp réplique face aux accusations de l’institution. « La vie privée est quelque chose de très important pour WhatsApp, c’est la raison pour laquelle nous collectons très peu de données, en cryptant chaque message », a déclaré un porte-parole de l’application dans des propos rapportés par l’AFP.

WhatsApp transfère peu de données à Facebook

Dans sa mise en demeure adressée à Whatsapp, la CNIL regrettait justement que des données telles que nos numéros de téléphone et nos habitudes d’utilisation sont transmises sans l’accord de l’utilisateur à Facebook, qui a racheté la messagerie instantanée en 2014. La CNIL a estimé que WhatsApp « ne dispose pas d’une base légale pour les traitements mis en œuvre » et lui a donné un mois pour se mettre en conformité et demander l’autorisation aux dix millions d’utilisateurs français pour le transfert de leurs données.

« Nous continuerons à travailler avec la CNIL pour nous assurer que les utilisateurs comprennent quelles informations nous collectons et comment nous les collectons », a communiqué WhatsApp. On peut donc penser que les changements seront opérés dans le délai imparti. Dans sa mise en demeure, la CNIL regrettait que « Facebook ait extrêmement mal coopéré » dans cette affaire, refusant de lui fournir des échantillons de données. L’avertissement a semble-t-il porté ses fruits.

Pour rappel, WhatsApp a déployé une mise à jour début décembre 2017 avec plusieurs nouveautés pour son application. Alors que les utilisateurs qui n’ont pas encore accès à l’option permettant d’enregistrer des messages vocaux sans maintenir votre doigt appuyé l’attendent avec impatience.