Aux journées de l’Entreprise, Mohamed Bridaa parle du niveau de maturité digitale des sociétés tunisiennes

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  • Selon l’enquête IACE présentée aux journées de l’Entreprise, 25% des entreprises seraient en retard au niveau de la transformation digitale

iT-News (Mohamed Bridaa aux journées de l’Entreprise) – 25% des entreprises sondées par l’Institut Arabe des Chefs d’entreprises (IACE) se considèrent en retard, au niveau de la transformation digitale, selon les premiers résultats de l’enquête réalisée par l’institut, sur le niveau de maturité digitale des sociétés tunisiennes, sachant qu’un point acquis dans la maturité digitale, permet à la Tunisie, de gagner 2 points de croissance.

A noter que cette première enquête a été réalisée, au cours des mois de septembre, octobre et novembre 2016, par une équipe d’experts de l’IACE qui ont développé une réflexion, sur la manière de mesurer la contribution de l’économie digitale, dans l’économie réelle.

  • L’étude a révélé que 46% des 270 entreprises sondées, sont en cours de développement et que 29% des entreprises enquêtées se considèrent déjà matures, en termes de transformation digitale.

De son côté, Mohamed Bridaa -DG Microsoft Tunisie-Algérie-Maroc, commissaire de cette 31e édition des JE- a rappelé à l’ouverture de ces Journées de l’entreprise,que la thèse de Darwin restait plus que jamais d’actualité. «Ce ne sont pas les plus forts ni même les plus intelligents qui durent mais bien ceux qui savent s’acclimater aux mutations de la société».

Et d’ajouter : » la transformation digitale est parmi les mutations fondamentales que l’économie affronte depuis l’irruption des IT ».

Le phénomène est global et s’impose autant au public qu’au privé, tant il vient modifier les relations entre les parties prenantes dans le domaine de l’activité économique. Et parmi les stakeholders, c’est le client qui s’invite dans les process.

Mohamed Bridaa a rappelé que le magazine Time, au demeurant organe de presse très influent, avait fait de “You“ la personnalité de l’année 2015. Cet artifice journalistique était destiné à souligner l’importance que prend le client dans la reconfiguration du business model des entreprises.

Et Mohamed Bridaa de souligner qu’il est plus facile pour les entreprises qui viennent de naître de se mettre au diapason de cette nouvelle réalité. Et que le pari est plus compliqué pour les entreprises existantes, car il leur faut gérer un processus complexe de mutation lequel se heurterait à toutes les résistances connues au changement.